Le progrès thérapeutique est-il infini ? Quand cesser la recherche ?
Le traitement de l’HTA ou celui de LDL cholestérol constituent de bons modèles de cette question. Si un bon traitement de l’hypercholestérolémie, pas trop cher, évite à un patient sur 50 traités un AVC, nous serons tentés de répondre que ce traitement est indispensable. Mais si c’est un patient sur 100 ? Sur 500 ? Sur 1 000 ? Faut-il alors abandonner le traitement antérieur, bon marché, pour un traitement beaucoup plus cher pour la communauté nationale, dont le bénéfice profitera à un, ou à quelques individus supplémentaires ? En d’autres termes, où sont les limites de la solidarité quand on pousse les limites de la médecine ?
Voilà une question pour nos candidats à la Présidentielle, car ce débat est une urgence médico-sociale…
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