LE SYNDICAT national des jeunes médecins généralistes (SNJMG) et le syndicat SAGA-MG ont déposé un recours au Conseil d’État contre la Haute Autorité de santé (HAS), après le décret du 11 avril 2011 interdisant les techniques d’amincissement non chirurgicales, dites de lyse adipocytaire. La date d’audience est prévue la semaine prochaine, le 15 juin.
Le SNJMG et le SAGA-MG reprochent à la HAS d’être la seule autorité internationale à priver sa population de tout autre choix que la liposuccion chirurgicale. Selon eux, « avec 95 décès documentés pour 496 245 interventions, des risques de septicémie, gangrène, hémorragie et embolie, la liposuccion chirurgicale aurait dû être interdite ». Ils dénoncent des « conflits d’intérêt » et, disent-ils, un « avis final qui contredit le corps du rapport ».
Les deux syndicats demandent la suspension du décret. Par ailleurs ils demandent au ministre de la Santé de « diligenter une enquête de l’IGAS pour faire la lumière sur ces dérives ».
Le décret 11 avril 2011, publié au « Journal officiel » du 12 , avec entrée en vigueur immédiate, interdit toutes les techniques de lyse adipocytaire, qu’elles soient invasives ou non invasives. Il s’appuie sur un avis de la HAS de décembre 2010 rendu public en avril 2011.
Cancer rénal : le pembrolizumab associé à l’axitinib confirme sa supériorité à long terme
SEP : la phase prodromique durerait quinze ans, marquée par des consultations à la hausse
L’ANSM ajoute deux dérivés de la kétamine à la liste des stupéfiants
L’efficacité de la clozapine est améliorée par les ISRS et les IRSN