LUNDI à Marseille, 18 personnes sourdes et trois personnes malentendantes, accompagnées d’une personne entendante, se sont vu refuser l’embarquement d’un vol Air Méditerranée à destination de la Turquie à cause de leur handicap. Le commandant de bord a évoqué des « raisons de sécurité ». La ministre de la Solidarité, entre bien d’autres, s’en est émue et a demandé au Défenseur des droits « un point sur les discriminations que subissent encore les personnes handicapées dans l’accès aux transports ».
« Dans un vol aérien, une personne sourde est dans la même situation qu’une personne qui ne comprend pas la langue de l’équipage. Devrons-nous désormais réserver l’accès à bord aux seules personnes qui parlent l’anglais ou le français ? », s’est interrogée Roselyne Bachelot. « Je ne comprends pas qu’en 2011 de telles discriminations se produisent encore » a-t-elle ajouté, en souhaitant que « le Défenseur des droits fasse toute la vérité dans cette affaire ». Selon la ministre, « nous devons sortir d’une vision étriquée de l’accessibilité. L’accessibilité profite à tous, pas uniquement aux personnes en situation de handicap ».
Cancer rénal : le pembrolizumab associé à l’axitinib confirme sa supériorité à long terme
SEP : la phase prodromique durerait quinze ans, marquée par des consultations à la hausse
L’ANSM ajoute deux dérivés de la kétamine à la liste des stupéfiants
L’efficacité de la clozapine est améliorée par les ISRS et les IRSN