Lundi dernier, Nicolas Sarkozy était de sortie publique. Sa première depuis la fracassante révélation des enregistrements de son ex-conseiller, Patrick Buisson, et celle, non moins tonitruante, des écoutes de son avocat, Me Thierry Herzog.
Où est allé l’ancien président ? À l’Institut Claude Pompidou, centre Alzheimer pilote qu’il a inauguré à Nice en compagnie de Bernadette Chirac. Au cours de sa visite, au grand dam des médias présents qui n’avaient pas envoyé leurs meilleurs spécialistes des maladies neurodégénératives, Nicolas Sarkozy n’a pipé des affaires en cours. Toutes ses paroles sont allées à Alzheimer. Il faut, a-t-il dit, « préserver la dignité » et veiller à ne pas « humilier » ceux qui sont atteints de la maladie.
Politique malgré tout, l’ancien président a observé : « On juge l’humanité d’une société à la façon dont elle considère ses personnes âgées, ses malades. (...) J’entends qu’on dénonce le communautarisme et c’est justice car c’est le contraire de la République [mais] il peut y avoir un communautarisme subi » qui consisterait à « cloîtrer les personnes âgées » à l’extérieur de villes. Et fini sur une touche toute personnelle : Alzheimer « nous renvoie à notre propre destin, notre propre questionnement : qu’est-ce qui se passera si un jour c’est mon tour ? Est-ce que quelqu’un me regardera avec respect, est-ce qu’on préservera ma dignité, est-ce qu’on m’humiliera sans le savoir ? » Sauf à traquer les messages cachés, les curieux en sont restés pour leurs frais.
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