L’Association santé environnement France (ASEF), qui regroupe près 2 500 médecins, a réclamé hier, dans une lettre ouverte aux parlementaires, une loi réglementant l’implantation des antennes relais. Relevant des études scientifiques « qui se contredisent » sur le danger ou l’innocuité des antennes-relais, l’association dit ne pas « vouloir trancher la question scientifique » mais appelle à une certaine « égalité face au risque ».
« Aujourd’hui, c’est l’anarchie qui règne », estime l’association, car « une antenne-relais ne peut être implantée que si les propriétaires d’un immeuble l’acceptent à l’unanimité, selon un arrêt daté du 7 avril 2005 ». Cet arrêt « ne concède donc aucun droit aux locataires et explique pourquoi les HLM voient fleurir sur leurs toits des forêts d’antennes relais », regrette l’association.
L’ASEF estime que, dans l’attente d’un texte législatif, trois mesures sont urgentes : « l’instauration d’une autorité publique de régulation chargée de gérer l’installation des antennes », « le classement de certains lieux en zone protégée (écoles) », et « l’adoption d’un code d’émission comme il existe un code de la route ». Parallèlement à la lettre, une pétition est lancée avec notamment le soutien du botaniste Jean-Marie Pelt, de la députée EELV Michèle Rivasi et du directeur de l’ONG Habitat et diversité Christophe Aubel.
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