Des scientifiques néerlandais et autrichiens ont mis au point un agent antibactérien puissant, au profil de sécurité satisfaisant, d’après une étude parue dans « Science Translational Medicine ».
Les chercheurs ont créé de nombreuses versions modifiées du peptide humain antimicrobien nommé LL-37, et les ont appelées SAAP (pour « synthetic antimicrobial and antibiofilm peptide », ou « peptide de synthèse antimicrobien et antibiofilm »). Le peptide SAAP-148 a particulièrement retenu leur attention. Il présentait la capacité de tuer des pathogènes multirésistants sans induire de résistance, prévenait la formation de biofilm, éliminait les biofilms existants ainsi que les bactéries dites « persistantes » (qui, sans posséder de gène de résistance aux antibiotiques, ne sont pas éliminées par lesdits antibiotiques). Les chercheurs ont aussi constaté qu’un traitement de 4 heures avec une crème utilisant ce peptide comme principe actif éradiquait les infections à Staphylococcus aureus résistantes à la méthicilline (SARM) et à Acinetobacter baumanii, associées à un biofilm. Et ce sur des souris, in vivo, et sur de la peau humaine, ex vivo.
SAAP-148 est un candidat prometteur dans la bataille contre les bactéries antibiorésistantes, concluent les auteurs, qui ajoutent que le peptide fera l’objet d’un essai clinique qui devrait débuter au premier trimestre 2018.
Cancer rénal : le pembrolizumab associé à l’axitinib confirme sa supériorité à long terme
SEP : la phase prodromique durerait quinze ans, marquée par des consultations à la hausse
L’ANSM ajoute deux dérivés de la kétamine à la liste des stupéfiants
L’efficacité de la clozapine est améliorée par les ISRS et les IRSN