Un variant sexuellement transmissible de méningocoque a été individualisé par des scientifiques de l’Institut Pasteur (France) et de l’université de Wurzburg (Allemagne).
Ces chercheurs se sont intéressés au génome entier des souches isolées au cours d’une épidémie observée en 2013 chez des HSH aux Etats-unis et en Europe, à des fins de vaccination. Les équipes mobilisées (Institut Pasteur, France, Robert Koch Institut, Allemagne) ont montré qu’en Allemagne et en France, l’épidémie résultait d’un variant de méningocoques n’ayant évolué que récemment. Ce nouveau variant présentait des modifications spécifiques qui permettaient sa croissance sans oxygène, une aptitude rarement observée chez les méningocoques. Il se transmettait d’autre part par voie génito-urinaire alors que la transmission classique des méningocoques se fait par gouttelettes respiratoires.
« L’émergence de cette souche révèle que les méningocoques sont extrêmement souples et qu’ils modifient très rapidement leur phénotype afin de s’adapter rapidement à de nouvelles conditions », soulignent les auteurs de l’étude parue dans PLOS one (11 mai 2016), qui évoquent également l’importance d’une surveillance actuelle de la maladie pour une adaptation des stratégies de vaccination.
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