Le cas de contagion syphilitique rapporté par le Professeur Audry (de Toulouse) dans « La Presse médicale » ne laisse pas d’être impressionnant.
Un jour arrive à sa consultation un jeune homme de constitution vigoureuse qui avait, au voisinage de l’ombilic, une ulcération chancreuse de nature nettement spécifique. Après un interrogatoire serré, le présent malade finit par se rappeler et confesser que, se trouvant chez des amis, il avait joué deux parties de foot-ball, pour lesquelles on lui avait prêté des vêtements qui ne lui appartenaient point, qui avaient été pris au vestiaire et dont le propriétaire lui était tout à fait inconnu.
Le Professeur Audry en conclut que l’infection s’était faite par la culotte, à l’endroit où portent la ceinture, les boutons et les agrafes de celle-ci. Les amateurs de ce sport de plus en plus à la mode feront bien de veiller à leur garde-robe pour peu qu’ils aient une plaie suspecte et qu’ils aient quelque souci de la santé de leurs camarades.
(« La Chronique Médicale », septembre 1911)
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