Chez les patients en insuffisance rénale terminale, 40 % des décès sont imputables à une cause cardiovasculaire (CV) non athéromateuse. Les bénéfices marqués des antagonistes des récepteurs des minéralocorticoïdes sur la mortalité des patients ayant une insuffisance cardiaque ont donc conduit à les évaluer chez les sujets dialysés.
Il y a deux ans, une première étude, Alchemist, n’avait pas permis de démontrer le bénéfice de la spironolactone chez des patients hémodialysés à très haut risque cardiovasculaire.
Il en est de même dans l’étude Achieve, spironolactone versus placebo, qui avait inclus quelque 2 500 patients avec comme critère d’évaluation la mortalité et les hospitalisations cardiovasculaire, et qui a été interrompue prématurément pour futilité. Conclusion de ces deux essais et d’une méta-analyse les incluant : les anti-aldostérones ne sont pas efficaces chez le dialysé.
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