Entre 2016 et 2020, le nombre de patients atteints de maladies cardio-neurovasculaires devrait progresser de 2,7 % versus 3,3 % sur la période 2013-2015, selon la cartographie médicalisée présentée par l'assurance maladie le 31 mai dernier. A noter, cette progression marquera le pas du fait d'une évolution démographique plus modérée pour la plupart des pathologies. D'autres maladies chroniques verront aussi leurs effectifs de patients augmenter, comme le diabète (+12 %, soit une hausse de 450 000 personnes, avec au final une population de plus de quatre millions de diabétiques en 2020). Au contraire, sous l'effet démographique, le nombre des patients prenant des traitements psychotropes ou des traitements du risque cardio-vasculaire va baisser respectivement de 8 % et de 6 % (avec tout de même au final des populations totales respectivement de presque 2,5 millions et plus de 5 millions de patients concernées par ces deux pathologies).
57 millions de bénéficiaires
Au total en 2015, selon la Cnamts, 20 millions de personnes (35 % de la population) ont eu recours aux soins en raison de l'existence d'une pathologie chronique ou de la prise d'un traitement médicamenteux spécifique au long cours (plus de trois délivrances par an). Et 45 % de la population (26 millions de personnes) recourent de façon systèmatique au système de soins, tandis que plus de la moitié de la population (31 millions d'assurés) bénéficient de soins courants.
Série d’été – Ces exercices hors du commun
« C’est un plaisir de médicaliser le Hellfest » : le Dr Pierre Balaz allie médecine et death metal
Indemnisation des accidents médicaux : 186 millions d’euros versés par l’Oniam en 2024
Médecins bénévoles : « Connaître l’état d’esprit des patients très précaires est fondamental pour soigner »
Un cardiologue porte assistance à une passagère en plein vol : « je n’aurais jamais imaginé vivre une telle situation »