La suppression de l'obligation du tiers payant généralisé au 30 novembre ne doit pas se transformer en "renoncement". C'est la CFDT -qui préside la Cnamts- qui le réclame, alors que le rapport de ce chantier vient d'être validé par l'Assemblée nationale.
A l'appui de cette demande, le syndicat de Laurent Berger brandit l'argument de la cohérence. "Le tiers payant est désormais accessible sur la plupart des actes médicaux. Hôpitaux, pharmacies, laboratoires d’analyses, dentistes… la plupart des professionnels le proposent et les patients le plébiscitent", rappelle d'abord la CFDT qui juge "incompréhensible pour les patients" que le tiers payant soit accessible "à certaines étapes de sa vie (maternité…) ou pour certaines pathologies (affections de longue durée…), et pas pour d’autres".
On l'aura compris. A la CFDT, on juge donc "indispensable" la généralisation du tiers payant. La CFDT "restera vigilante pour la mise en œuvre de ce droit dès 2018", prévient la centrale, alors que l'amendement au projet de budget de la sécurité sociale pour 2018 prévoit que le gouvernement remette au Parlement avant le 31 mars 2018 un rapport sur le calendrier de mise en œuvre opérationnelle du tiers payant "intégral".
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