Les ruptures de médicaments concernent également les pharmacies hospitalières. Selon une enquête du SNPHARE, quatre heures par semaine sont consacrées par 55 % des pharmaciens hospitaliers à gérer les pénuries. Pour 35 % d'entre eux, ce temps dépasse même six heures par semaine. Le paracétamol ou l'amoxicilline sont loin d'être les seuls médicaments concernés. Des difficultés d'approvisionnement voire de délivrance sont observées avec des médicaments d'urgence vitale comme l'isoprénaline. Enfin les dispositifs médicaux connaissent aussi des ruptures comme les lames de laryngoscope indispensables lors de la procédure d'intubation. L'impact du temps passé à gérer les ruptures n'est pas sans conséquence. Pour 46 % des pharmaciens hospitaliers, c'est le métier « qui s'en retrouve tout simplement dénaturé ». Enfin, les pharmaciens regrettent un « manque criant d'information des laboratoires sur les causes des ruptures, l'absence de visibilité sur les semaines et mois à venir ».
Série d’été – Ces exercices hors du commun
« C’est un plaisir de médicaliser le Hellfest » : le Dr Pierre Balaz allie médecine et death metal
Indemnisation des accidents médicaux : 186 millions d’euros versés par l’Oniam en 2024
Médecins bénévoles : « Connaître l’état d’esprit des patients très précaires est fondamental pour soigner »
Un cardiologue porte assistance à une passagère en plein vol : « je n’aurais jamais imaginé vivre une telle situation »