Le système dérogatoire pour les Français travaillant en Suisse prendra fin au 1er juin, confirment des décrets, publiés vendredi au Journal officiel, qui fixent les modalités de transition et de prise en charge des soins effectués en dehors de l'Hexagone.
Jusqu'à présent, les frontaliers bénéficiaient d'un "droit d'option" pour couvrir leurs frais de santé: depuis plus d'un demi-siècle, ils pouvaient choisir entre le système suisse, l'assurance maladie française et une assurance privée. Dans les faits, sur les 169.000 personnes résidant en France et travaillant en Suisse, 90% d'entre elles avaient opté pour une assurance privée, plus sélective mais souvent moins onéreuse.
A partir du 1er juin, les frontaliers devront donc choisir d'être assurés soit en France, à la Sécurité sociale, soit en Suisse, via LAMal. Ceux engagés avec une assurance privée auront jusqu'à la date d'échéance de leur contrat pour basculer dans l'un ou l'autre des systèmes. Pour ceux qui rejoindront la Sécu, ils bénéficieront d'une cotisation transitoire de 6% jusqu'au 31 décembre 2015, puis le taux sera de 8%.
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