Comment après la présentation du plan d'urgence pour l'hôpital présenté le 20 novembre dernier stopper l'hémorragie des médecins hospitaliers migrant vers le privé, calmer les colères des soignants, « éteindre l'incendie qui ravage l'hôpital public » selon la dernière tribune signée par 150 chefs de pôle et directeurs médicaux publiée dans Le Monde du 3 décembre 2019, bref soigner un grand corps malade qui échappe à tout contrôle ? Parfois en pratique quotidienne, le patient appréhende la gravité de son état avec davantage de sens clinique que le médecin censé le prendre en charge. Faute de moyens ou de sous-estimation de la gravité de l'état du malade, le plan d'urgence n'a pas répondu pour le moins aux attentes. « L'accès aux soins est en situation critique à l'hôpital public et pose aux soignants des problèmes éthiques », lit-on dans cette tribune qui appelle entre autres à un moratoire des économies exigées chaque année à l'hôpital. L'hôpital pour autant n'est pas en « état de mort cérébrale ». Il est simplement épuisé, anxieux. « Un stress excessif lié à l’activité professionnelle est rapporté par 88,5 % des médecins. Il est considéré comme "intense ou très intense" par 24,2 % d’entre eux », peut-on lire dans Libération du 3 décembre. Dans ces conditions, on n'ose demander aux hospitaliers, comme l'a suggéré Emmanuel Macron aux étudiants lors d'un déplacement à Amiens d'être enfin plus positifs.
Brève
« Éteindre l'incendie qui ravage l'hôpital public »
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Publié le 05/12/2019
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Crédit photo : GARO/PHANIE
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Source : lifbl.com
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