10 000 emplois menacés dans les cliniques privées. C’est ce qu’affirme la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) suite à la décision du gouvernement de baisser de 2,5 % leurs tarifs cette année. Selon la FHP, cette mesure est « incompréhensible » alors que, parallèlement, cette baisse ne sera que de 1 % pour les établissements publics. Du côté du ministère de la Santé, cette décision est jugée « équitable ». En effet, la baisse appliquée aux établissements de soins privés vient « neutraliser » le gain lié aux allègements de charges consentis dans le cadre du Crédit d’impôt compétitivité emploi (Cice) et du Pacte de responsabilité, deux dispositifs dont sont exclus les hôpitaux publics.
La FHP menace désormais rompre les négociations de branche relatives aux contreparties du pacte de responsabilité où elle s’est engagée à créer 2 700 emplois. « Les cliniques vont devoir prendre des mesures d’ajustement, alors que les charges de personnel représentent 50 % de leur structure de coûts », prévient Lamine Gharbi, le président de la FHP. Il prédit que cette baisse des tarifs « va plonger, en plus des 25 % cliniques en difficulté, 15 % supplémentaires d’établissements dans le rouge ».
Série d’été – Ces exercices hors du commun
« C’est un plaisir de médicaliser le Hellfest » : le Dr Pierre Balaz allie médecine et death metal
Indemnisation des accidents médicaux : 186 millions d’euros versés par l’Oniam en 2024
Médecins bénévoles : « Connaître l’état d’esprit des patients très précaires est fondamental pour soigner »
Un cardiologue porte assistance à une passagère en plein vol : « je n’aurais jamais imaginé vivre une telle situation »