Les quelque 1 436 quartiers prioritaires et leurs 5,3 millions d'habitants restent défavorisés en termes d'accès aux soins, relève le rapport 2015 de l'Observatoire national de la politique de la ville (ONPV), installé le 19 janvier 2016, sur l'héritage de l'ancien Observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS).
Les médecins spécialistes libéraux et les structures hospitalières sont chacun 3,4 fois moins présents dans ces quartiers que sur l'ensemble de leurs agglomérations, lit-on dans le rapport qui s'appuie sur les chiffres 2014.
L'offre de soins de premier recours fait un peu moins défaut : les médecins omnipraticiens sont (seulement) 1,5 fois moins présents dans les quartiers prioritaires que dans les villes, les infirmiers libéraux, 1,4 fois moins. Près de 80 % des résidents de ces quartiers se trouvent à proximité d'un généraliste ; et 20 % dans un rayon de 500 mètres. Ce qui ne préjuge rien, pour autant, de l'accessibilité sociale et financière des services de santé proposés ni de la disponibilité des professionnels, souligne le rapport, indiquant des pistes de travail.
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