Le Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (SYNGOF), membre du BLOC, dénonce le décret récemment publié élargissant le champ d’action des sages-femmes. Ce texte prévoit notamment qu’elles pourront prescrire un arrêt de travail de quatre jours maximum à la suite d'une IVG, renouvelable une fois.
« Tout arrêt de travail relève d’une situation pathologique et toute situation pathologique relève d’une prise en charge médicale par un médecin », souligne le SYNGOF. Le syndicat fait valoir que les interruptions médicamenteuses de grossesse ne sont pas sans risque de morbidité, voire de mortalité, et qu’en cas de complication l’intervention d’un médecin est obligatoire.
Médecine à risque ?
« La ministre des Affaires sociales et de la Santé, en permettant ces pratiques contre l’avis des médecins consultés, ne mesure pas bien le risque qu’elle fait encourir à la population en voulant masquer la carence organisée des gynécologues », tacle le SYNGOF. Pour le syndicat, ce décret apparaît comme « les prémices d’une médecine pleinement exercée par une profession qui ne l’a jamais apprise », avec les risques que cela comporte pour les patientes.
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