Le Collectif interassociatif sur la santé (CISS, usagers) soulève régulièrement la question du prix du médicament et du financement des innovations de rupture. « De nouveaux traitements arrivent, notamment dans le domaine du cancer, et leurs fabricants réclament des prix toujours plus élevés, souligne le CISS. C’est tout le système de santé solidaire qui peut vaciller car nous ne pouvons pas multiplier les "sofosbuvir" sans mettre par terre tout l’édifice d’assurance-maladie solidaire ».
Très déçu par le prérapport Polton, le collectif rappelle que « le code de la santé publique prévoit la possibilité de prix administrés » et que les accords internationaux envisagent « la possibilité de licences obligatoires ».
Le CISS réclame une mission centrée sur les critères de fixation et de révision des prix du médicament ainsi que sur la transparence des négociations et des accords conclus.
Série d’été – Ces exercices hors du commun
« C’est un plaisir de médicaliser le Hellfest » : le Dr Pierre Balaz allie médecine et death metal
Indemnisation des accidents médicaux : 186 millions d’euros versés par l’Oniam en 2024
Médecins bénévoles : « Connaître l’état d’esprit des patients très précaires est fondamental pour soigner »
Un cardiologue porte assistance à une passagère en plein vol : « je n’aurais jamais imaginé vivre une telle situation »