Cinq intersyndicales ont déposé pour ce jeudi 1er octobre un préavis de grève nationale contre l’austérité budgétaire dans les établissements publics et, pour certains, contre le projet de loi de santé. L’ensemble des infirmiers de la fonction publique hospitalière et du secteur privé ont également prévu de se joindre au mouvement de protestation.
CGT, FO, SUD exigent – entre autres – le retrait du pacte de responsabilité et du projet de loi santé, « l’abandon de toutes les mesures d’économie qui asphyxient les établissements et les services », l’arrêt des fermetures de lits, le maintien des jours de RTT et 400 euros d’augmentation des salaires « pour toutes et tous immédiatement ».
Sans aller aussi loin dans les revendications, la CFTC s’est également engagée dans ce mouvement de grève, déplorant surtout les « coups » portés aux hôpitaux par les agences régionales de santé qui « multiplient » les fermetures de lits.
La CFE-CGC appelle uniquement les infirmiers à joindre le mouvement. Les syndicats UNSA et CFDT en sont absents.
Situation bloquée à l’AP-HP
À l’Assistance publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP), c’est à l’unisson que les représentants des personnels hospitaliers vont profiter de cette nouvelle journée d’action pour donner de la voix contre le projet de réforme de l’organisation du temps de travail piloté dans la douleur par le directeur général Martin Hirsch depuis le printemps dernier.
L’intersyndicale a indiqué ce mardi refuser désormais de siéger dans les instances centrales de l’AP-HP.
Seule la CFDT a accepté de reprendre les discussions avec la direction, notamment sur la base de la suppression des journées extralégales (congés propres à l’AP-HP, comme la fête des mères), « afin de maintenir le schéma horaire en 7 h 36 générant 18 RTT ».
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