La HAS recense dans son dernier panorama dédié 22 entrepôts de données de santé hospitaliers (EDSH), dont 17 ont été constitués au sein d'un CHU et 5 au sein d'un autre type d'établissement de santé. Selon les rapporteurs, la mise en place est coûteuse et n'est pas à la portée de tous les hôpitaux. 0,5 à 70 ETP participent ainsi à leur construction et à leur gestion, en fonction de la taille et des moyens des établisseements. Les EDSH ont un socle commun de données autour notamment des données administratives, des textes cliniques (compte-rendu hospitaliers, de consultation, opératoires…), de la biologie, du circuit du médicament et un socle variable de données dans leur format ou leur construction. Cette hétérogénéité complexifie l'utilisation conjointe de plusieurs EDSH à des fins de pilotage ou de recherche sur le plan national. Cette complexité avait été relevée par les experts du métier, notamment par Marc Cuggia, responsable du centre de données cliniques du Chu de Rennes, à retrouver dans nos articles republiés cet été ici et là.
Série d’été – Ces exercices hors du commun
« C’est un plaisir de médicaliser le Hellfest » : le Dr Pierre Balaz allie médecine et death metal
Indemnisation des accidents médicaux : 186 millions d’euros versés par l’Oniam en 2024
Médecins bénévoles : « Connaître l’état d’esprit des patients très précaires est fondamental pour soigner »
Un cardiologue porte assistance à une passagère en plein vol : « je n’aurais jamais imaginé vivre une telle situation »