Un arrêté paru ce jeudi 31 juillet 2025 au Journal officiel précise le nombre d’internes susceptibles d’être affectés, par spécialité et par subdivision territoriale (CHU de rattachement), au titre de l’année universitaire 2025-2026. La ventilation par spécialité et par CHU est très attendue par les étudiants en fin de sixième année ayant franchi le cap des redoutées épreuves dématérialisées nationales (EDN) en octobre puis des examens cliniques objectifs et structurés (Ecos) au printemps, et dont le nombre est désormais calqué sur celui des postes ouverts.
Au total, 8 919 postes sont disponibles pour 2025-2026, dont 312 contrats d’engagement de service public (CESP). Un nombre en forte hausse de 945 places par rapport à l’année dernière, quand 7 974 postes étaient ouverts. Cette forte augmentation n’est pas une surprise. L’an passé, on avait constaté à l’inverse une diminution significative de 1 500 postes accessibles, comparativement à l'année précédente, liée au fort taux de redoublement des externes de 5e année. Pour mémoire, une partie importante de la promo 2024 avait préféré attendre l’entrée en vigueur des nouvelles épreuves de l’internat pour ne pas risquer d’essuyer les plâtres de cette réforme.
Pour cette rentrée, hors CESP, la médecine générale, spécialité la plus fournie, enregistre une forte croissance avec 3 314 postes ouverts, soit 351 places supplémentaires par rapport à 2024.
Avec 554 postes, la psychiatrie reste toujours bien dotée (+ 69 postes), tout comme l’anesthésie-réanimation (479 postes, +51), la médecine d’urgence (448 postes, +34) et la pédiatrie (386 postes, +36).
L’intégralité des postes ouverts, par spécialité et par CHU, y compris les CESP, est à consulter ici.
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