La Roumanie est le pays de l’Union européenne qui dépense le moins pour la santé de sa population : moins de 400 euros par an et par habitant. « Nous n’avons pas d’argent, nous ne pouvons pas nous permettre des investissements », s’excuse le ministre de la Santé Eugen Nicolaescu.
Selon un article publié par le « Courrier des Balkans », la réforme à l’œuvre, radicale, aura des conséquences fâcheuses sur l’accès aux soins et la démographie médicale. Près de 15 000 médecins roumains ont déjà quitté leur pays depuis 2007, fuyant des conditions de travail précaires, et un revenu de misère (quelques centaines d’euros par mois).
Limitation des soins de base aux urgences
Plusieurs mesures entrant en vigueur cet automne cristallisent le mécontentement : la limitation des soins de base pour tous aux urgences, la montée en charge du rôle des assureurs privés, la privatisation des hôpitaux (transformation en fondations ou en entreprises privées)...
« Le ministre des Finances a trouvé de l’argent public pour les maires, mais il n’en trouve pas pour les médecins », s’est récemment emporté le président du Collège national du personnel médical, convaincu qu’une nouvelle vague de départs se profile parmi les professionnels de santé.
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