À l’occasion de la Journée mondiale du psoriasis, ce lundi, l’Association pour la lutte contre le psoriasis (APLCP) lance avec le groupe « psoriasis » de la Société française de dermatologie une pétition pour la reconnaissance du handicap de peau, soutenue par deux associations de formation continue médicale (UNAFORMEC) et pharmaceutique (UTIP).
Cette maladie inflammatoire chronique touche 2 à 3 % de la population, soit 2 millions de Français, estime l’association. Visible, elle est particulièrement invalidante dans un cadre professionnel. Selon l’APLCP, près de 37 % des patients jugent que leur maladie a un impact négatif sur leur travail, et 14 % se disent victimes de discriminations. « La moitié des Français refuse d’avoir un rapport sexuel avec un psoriasique, c’est énorme », déclare aussi Roberte Aubert, la présidente de l’APLCP.
Parmi les objectifs affichés par la pétition, l’Association espère combattre les idées reçues qui provoquent l’exclusion des psoriasiques, lutter contre l’ignorance, faciliter leur parcours de soin et permettre la reconnaissance de la charge qui pèse sur les malades.
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