La Thaïlande a adopté vendredi, après un vote, une loi interdisant les couples étrangers d’avoir recours aux services d’une mère porteuse. « La Thaïlande et les utérus des femmes thaïlandaises ne seront plus jamais une plaque tournante » pour cette pratique, a déclaré à l’AFP, le député Wallop Tungkananurak.
La pratique de mères porteuses était devenue monnaie courante ces dernières années en Thaïlande, un commerce à l’origine de plusieurs centaines de bébés par an. La loi introduite vendredi, rentrera en vigueur en juin. Le nouveau texte souligne que pour qu’un couple hétérosexuel puisse avoir recours à cette pratique, ils devront être mariés depuis au moins trois ans, l’un des deux parents devra également être de nationalité thaïlandaise. La mère porteuse devra quant à elle, être âgée d’au moins 25 ans, être marié, avoir déjà eu un enfant et recevoir l’aval de son mari pour entamer les démarches. Le Conseil médical de Thaïlande sera chargé de superviser les nouvelles procédures de contrôle auprès des cliniques privées spécialisé dans l’aide à la procréation. « Si des étrangers tentent d’avoir recours de façon illégale », à une mère porteuse, ils risqueront dix ans de prison, a expliqué le député à l’AFP.
Cancer rénal : le pembrolizumab associé à l’axitinib confirme sa supériorité à long terme
SEP : la phase prodromique durerait quinze ans, marquée par des consultations à la hausse
L’ANSM ajoute deux dérivés de la kétamine à la liste des stupéfiants
L’efficacité de la clozapine est améliorée par les ISRS et les IRSN