Le gouvernement lance ce jeudi 20 juillet les États généraux de l'alimentation, grand cycle de travaux censés réconcilier agriculture, économie, santé et environnement. Emmanuel Macron s'y était engagé lors de sa campagne présidentielle, y assignant un double objectif : que les agriculteurs puissent vivre dignement grâce au paiement de « prix justes », et que notre modèle de production agricole s'adapte aux attentes des consommateurs : une alimentation saine, durable, sûre, et accessible.
Concrètement, le Premier ministre Édouard Philippe donne ce matin le coup d'envoi depuis Bercy, aux côtés des ministres Stéphane Travert, pour l'Agriculture, Agnès Buzyn, pour la Santé, Bruno Lemaire, à l'économie, et Nicolas Hulot, pour la transition écologique.
Dès ce jeudi, débute une consultation publique sur la plateforme participative egalimentation.gouv.fr. Et 14 ateliers thématiques seront organisés jusqu'en novembre, qui réuniront des représentants des agriculteurs, industriels, distributeurs, mais aussi des ONG de l'environnement, et de la consommation. Mais il faudra attendre les six ateliers de l'automne (octobre, novembre) pour que soient abordées la sécurité alimentaire, la santé, ou encore la lutte contre l'insécurité alimentaire. Un dernier atelier transversal déterminera où iront les 5 milliards d'euros du plan de modernisation de l'agriculture, promis par Emmanuel Macron, avant une synthèse des ateliers mi-décembre.
Une quarantaine d'organisations de la société civile (dont Action contre la faim, association française des diététiciens et des nutritionnistes, Générations futures, Réseau environnement santé, etc.) ont déjà pointé l'absence, au menu, de certaines priorités essentielles, comme la santé environnementale, l'adaptation au changement climatique, ou encore, pour l'UFC-Que choisir, les perturbateurs endocriniens.
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