« Pas d'écran avant trois ans ». La ministre de la Santé Agnès Buzyn a apporté son plein soutien à la campagne du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour bannir les écrans pour les tout-petits, campagne qui souffle cette année ses 10 ans. En 2008, le CSA avait décidé d'interdire les programmes télé destinés aux moins de trois ans, au moment où des chaînes anglo saxonnes ciblant les bébés, voulaient s'installer en France.
Une décennie plus tard, alors que chaque foyer compte 5 écrans (télévisions, smartphones, tablettes...) en moyenne, « nous voyons combien cette alerte était nécessaire, et combien cet enjeu est toujours d'actualité », a souligné Agnès Buzyn.
« S'il ne faut pas culpabiliser les parents, il ne faut pas ignorer les risques qui pèsent sur les jeunes enfants », a-t-elle insisté, évoquant des dangers allant des « conséquences sur le développement du cerveau, l'acquisition du langage et le niveau de concentration » à des problèmes de santé physique, entre « troubles du sommeil et de la vision et obésité liée à la sédentarité ».
Le président du CSA, Olivier Schrameck, entend développer l'action du régulateur dans le domaine de la santé, notamment via deux chartes en cours d'élaboration avec le ministère, l'une qui porte sur l'exposition des enfants à la pornographie et la seconde sur l'influence des écrans en matière de comportements alimentaires.
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