Internes et jeunes généralistes dénoncent le manque d’ambition de la future loi de santé. « À aucun moment, il n’a été question de définir ce que sont réellement les soins de premiers recours et quels seront les acteurs qui, demain, les prendront en charge », déclare l’Intersyndicat national des internes (ISNI).
Le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG) estime que ce texte comporte « quelques nouveautés » mais suscite beaucoup d’interrogations. « Il n’y a rien d’écrit à ce jour sur la création d’actions de groupe, explique le syndicat. Quant à la généralisation du tiers payant pour les consultations médicales, la ministre n’évoque aucune piste pour résoudre les problèmes pratiques inhérents à sa mise en place. » Malgré l’instauration du médecin traitant pour les moins de 16 ans et l’annonce d’un numéro unique pour la permanence des soins, « la ministre de la Santé ne parle plus de révolution du premier recours », observe le SNJMG.
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