Mettre en mouvement la société française : telle est l’ambition du président de la République, qui a présenté son pacte de responsabilité lors de ses vœux à la presse, ce mardi, dans la salle des fêtes de l’Élysée.
Les mesures en faveur des entreprises - allégement du coût du travail, modernisation de la fiscalité, simplification des normes... - ont un but affiché : « retrouver de la force économique ». « Il nous faut produire plus, il nous faut produire mieux », a insisté François Hollande.
Pour faire face à son « grand destin », la France doit stopper « la fuite en avant » et le creusement des déficits - notamment des comptes publics. Défendant son bilan depuis 18 mois, Hollande a souhaité que soient dégagés 50 milliards d’euros d’économies supplémentaires entre 2015 et 2017.
Trop de pression sur l’hôpital
Revenant sur les « excès et les abus » de la Sécurité sociale évoqués lors de ses vœux aux Français, le chef de l’État a précisé le cap : « Ce qu’il faut, ce n’est pas seulement lutter contre la fraude (...), c’est réduire la multiplication des actes médicaux redondants ». Également dans la ligne de mire, les prescriptions trop nombreuses et inutiles. La France détient « un record de consommation » de médicaments, a noté le président, qui souhaite aussi que progresse la consommation des génériques. Il faut aussi que cesse « cette pression sur l’hôpital, faute d’un véritable parcours de soins », a-t-il souligné.
Les ministres, assis à la tribune, ont écouté attentivement le propos du chef de l’État. À Marisol Touraine, il confie le soin d’aboutir bientôt sur la fin de vie. « Il s’agit que toute personne atteinte d’une maladie incurable puisse dans des conditions strictes demander une assistance médicale pour terminer sa vie dans la dignité », a-t-il dit.
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