Je suis installé depuis bientôt trente ans en médecine générale à la campagne. Je n’ai pas de secrétaire et je gère mes rendez-vous et mon intendance. Chaque lundi soir, je vis un petit moment suspendu dans le temps qui a deux origines. La première : celle de la satisfaction du travail accompli. La seconde est de palper ce travail accompli, sous forme de chèques ou d’espèces, lorsqu’une bonne bière à la main, j’effectue cette tache doublée d’un plaisir.
Et la Marisol Reveyrand de Menthon, socialiste nantie qui chaque mois n’a pas besoin de palper son pactole pour qu’il échoie sur son compte en banque, la Marisol au lieu de revaloriser notre profession et nos honoraires, la Marisol qui prend des décisions pour des minorités sans écouter la Voix de la majorité des médecins, la Marisol qui n’a jamais soigné personne, et la Marisol va en plus m’amputer de cette petite joie enfantine d’ouvrir mes cadeaux après avoir tant attendu devant l’arbre… !
Série d’été – Ces exercices hors du commun
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