L’émergence de logiciels médicaux « de plus en plus pointus » fait courir un risque potentiel aux patients, estime la FEHAP (Fédération des établissements hospitaliers du secteur privé non lucratif), qui demande la mise en place d’un dispositif d’AMM (autorisation de mise sur le marché) pour ces outils.
La FEHAP explique que, dans certains cas, un dossier patient peut être connecté à un « objet intelligent », tel un pousse seringue électrique. « En cas de modification de la prescription, et s’il y a bug, que se passera-t-il pour le patient ? », s’interroge Jean-François Goglin, responsable des systèmes d’information à la fédération. Avec l’arrivée de logiciels qui connectent les dossiers patients à des outils de soins, les risques sont nombreux, juge la FEHAP. Elle propose que la liste de ces fonctions médicales « critiques » soit établie, et intégrée à une charte engageant les industriels. Celle-ci devrait être assortie d’une AMM, visant à s’assurer que des tests ont bien été réalisés de façon complète. Pour la FEHAP, ce dispositif permettrait aux établissements d’être sûr du respect des normes, ce qui éviterait « de coûteuses mises au point, voire des erreurs de casting sur le choix des logiciels ».
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