La justice britannique avait décidé de l’arrêt des soins le 23 avril et l'assistance respiratoire avait été stoppée le soir même. Le pape François (comme dans l’affaire de Charlie Gard) ainsi que le gouvernement italien s’en était mêlés. L’histoire est désormais finie pour le petit Alfie Evans, qui est mort samedi 28 avril, à l’âge de 23 mois, des suites d’une maladie neurodégénérative rare.
La Haute Cour, la Cour d’appel, et la Cour suprême britanniques, tout comme la Cour européenne des droits de l’homme avaient statué en faveur de l’équipe médicale qui souhaitait arrêter l’assistance respiratoire de l’enfant.
Le gouvernement italien avait octroyé la nationalité italienne à Alfie Evans, dans le but de lui permettre de venir se faire soigner en Italie, à l’hôpital pédiatrique Bambino Gesù (au Vatican). La requête des parents avait été rejetée car il n’était « pas dans le meilleur intérêt d’Alfie de continuer à recevoir un traitement ou de voyager à l’étranger pour recevoir des soins », estimait l’hôpital.
Après avoir perdu leur dernier recours, les parents d'Alfie avaient dit vouloir renouer avec le personnel médical, violemment attaqué sur les réseaux sociaux, saluant son « professionnalisme » et sa « dignité ».
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