L'octogénaire poursuivi pour non assistance à personne en danger pour avoir aidé sa femme handicapée et atteinte d'une grave dépression à mourir, a été relaxé. Jean Mercier, 89 ans, comparaissait le 2 novembre dernier devant la cour d'assises de l'Isère. Après avoir été condamné en octobre 2015 à un an de prison avec sursis, il avait été dans un premier temps relaxé par la cour d'appel de Lyon en novembre 2016. Le parquet avait ensuite formé un pourvoi en cassation, et demandé une peine de principe d'un an avec sursis en arguant : « Son épouse n'était pas en fin de vie ni atteinte d'un mal incurable, mais souffrait d'arthrose et d'anxiété. » Le vieil homme avait reçu le soutien lors de l'audience en 2016 de plus de 200 militants de l'association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD). Résultat, la Cour de cassation a estimé que la décision de relaxe était régulière sur la forme, et a en conséquence rejeté le pourvoi.
Cancer rénal : le pembrolizumab associé à l’axitinib confirme sa supériorité à long terme
SEP : la phase prodromique durerait quinze ans, marquée par des consultations à la hausse
L’ANSM ajoute deux dérivés de la kétamine à la liste des stupéfiants
L’efficacité de la clozapine est améliorée par les ISRS et les IRSN